Questions et Réponses

Le Suprême Absolu, Dieu, n'est pas un "problème". Ceux qui vivent la vie spirituelle suivant la Bhagavad Gîtâ, ont appris par expérience que l'on ne peut connaître le Suprême Absolu aussi longtemps que l'on cherche à résoudre "le problème de Dieu". Chercher à résoudre le problème, c'est quérir à voir ses propres yeux. On ne peut voir de ses propres yeux parce que c'est avec eux que l'on voit. Dieu, le Suprême Absolu, est la lumière par laquelle nous voyons, non un "objet" bien défini appelé Dieu, mais tout est en Lui, L'Invisible autant que le Visible, le Macrocosme dans le Microcosme et vice versa. Dieu est dès lors Celui qui regarde et le Regard, mais sur cette terre on ne Le voit pas; et, pourtant Il est présent.  Dieu se cherche en nous, et l'aridité et la tristesse de notre coeur sont la tristesse de Dieu qui reste inconnu et qui ne se retrouve pas encore en nous, parce que nous n'osons pas croire et nous fier à l'incroyable vérité que Sa Présence est en nous. Or, en fait, nous n'existons que pour ceci : être le lieu de sa présence, de sa manifestation dans le monde. Mais nous rendons tout cela sombre et sans gloire parce que nous n'y croyons pas, nous refusons d'y croire. Ce n'est pas que nous haïssions Dieu, non, c'est plutôt nous que nous haïssons et dont nous désespérons. Si un jour nous commencions à reconnaître, humblement mais vraiment, notre valeur réelle, nous verrions que cette valeur est le signe de Dieu marqué en nous, la signature de Dieu sur nous. Par bonheur, la charité envers nos semblables, nous est donnée comme moyen de nous rendre compte de cette valeur. C'est le détachement dans l'attachement et vice-versa, c'est la pureté de vie et la vie spirituelle, la charité sans retour qui finalement me font voir Dieu en moi, et qui me rend persuadé de "Dieu en moi".

"Celui qui accomplit toutes les actions pour Moi, et qui Me considère comme le suprême but; qui est mon dévot, qui n'a pas d'attachement, et qui n'a d'hostilité pour aucun être, M'atteint, O Arjuna." (11.55)

 La méditation m'ouvre à cette Présence. La vie proposée dans la Bhagavad Gîtâ est la recherche de la paix, non dans l'abstraite exclusion de toute réalité extérieure, ni dans une négation du monde stérile et fermée sur elle-même, mais dans l'ouverture de l'amour. Cela commence par l'acceptation de soi-même, pauvre et proche du désespoir pour apprendre que là est le Suprême Absolu, Dieu, où il ne peut avoir de désespoir. Rien ne peut changer l'amour du Suprême Absolu pour moi :

"Je prends personnellement soin à la fois du bien-être spirituel et matériel des dévots toujours inébranlable, qui se souviennent en tout temps de Moi et M'adorent ne visant que la contemplation." (Gîtâ 9.22)

Question:

Pourquoi propager la Bhagavad Gîtâ, ses idées et sa spiritualité en Occident et partout dans le monde ? Pourquoi le "International Gita Society", et pourquoi sur Internet ?

Réponse:

La Bhagavad Gîtâ, est aujourd'hui après la Bible et le Coran, le saint livre de dix-huit chapitres ou 700 versets, dans le contexte des Saintes Écritures Mondiales, le plus répandu dans le monde. Pourquoi l'Occident dominé comme il l'est actuellement par les modes de pensée scientifiques, se tournerait-il vers un enseignement forgé avant la naissance de la science moderne ? Il est vrai, que la réponse réside dans le fait que la cosmologie Hindouiste a prévu longtemps déjà ce que la science contemporaine a empiriquement découvert

Par exemple, constatons les points de rapprochement des études du psychologue Calviniste Suisse, Carl Gustav Jung avec la révélation de la Gîtâ quelques 3000 ans avant notre ère, qui sont effectivement impressionnants. Il se passe encore ceci qu'avec l'effondrement de la métaphysique chrétienne, de la théologie naturelle, de la révélation objective, l'Occident est confronté pour la première fois en tant que civilisation avec le problème d'une vie sans absolus objectivement convaincants - en un mot sans dogmes indiscutables, qui est l'état actuel religieuse Occidentale. En effet, notre temps diffère de ceux qui l'ont précédé, nos habitudes de pensée, le cadre intellectuel auquel nous référons notre expérience journalière, ne sont plus tout à fait ceux des philosophes et théologiens d'autrefois.

Le problème majeure qui se pose aujourd'hui est la réconciliation de toutes les grandes religions, car aucune détient le monopole sur la Vérité et Vie Une. La Gîtâ est vraiment apte à y répondre, parce qu'elle s'efforce depuis le dialogue entre le Seigneur Krishna et Son charretier Arjuna, de réconcilier des formes variées et apparemment contradictoires de la conscience religieuse, et qu'elle met l'accent sur les conceptions fondamentales des religions, lesquelles ne sont ni antiques, ni modernes, mais éternelles, et touchent à l'essence même de l'humanité de hier, aujourd'hui et demain. Le message de la Bhagavad Gîtâ est clair : l'action dans la société actuelle ne doit en aucun cas être évitée, et le monde des objets ne doit pas être nié. Au contraire, nous devons l'utiliser intelligemment, en mettant tous nos efforts dans l'action désintéressée, car il nous donne un moyen d'éliminer les tendances égoïstes qui voilent le Soi. La Gîtâ consacre une partie importante à la méditation, qui est le thème du chapitre six, consacré entièrement à l'exposé de la technique permettant de cultiver, diriger et concentrer la force des pensées et des émotions. Le Seigneur Krishna insiste beaucoup sur la nécessité préalable de transformer nos motivations et notre mentale avant de nous engager sur le chemin de la spiritualité. (Deux textes de grande importance sur la méditation : ch. 6, versets 10-17; et 8. 9-13.) La Gîtâ est le livre idéal de l'homme spirituel moderne, autant que pour le renouveau du ascétisme actuel, car la vie solitaire et de méditation sont faites de renoncement du monde, au péché et à soi-même, à la recherche exclusive de Dieu, l'esprit Suprême. La Gîtâ est une prière continuelle d'un mode de vie. C'est par les fruits de détachement dans l'attachement, que nous offrirons à Dieu le sacrifice d'un coeur pur. La partie de ce site en langue française est en préparation par une traduction intégrale de celle en Anglais du Sanscrite par le Dr. Ramananda Prasad, Ph.D. Comme c'est un travail de longue haleine, nous vous présenterons au fur et à mesure des extraits, et autres articles importants pour votre élévation spirituelle. Vous pouvez toujours nous écrire, à l'adresse ci-dessous.

 Pour terminer un verset de la Gîtâ :

« Par conséquent, à tout instant, souviens-toi de Moi et accomplis ton devoir. Tu M’atteindras certainement si ton mental et intellect sont toujours fixés sur Moi. » (La Gîtâ 8.07)

Question :

Pourriez-vous me renseigner sur l'organisation de la famille dans la religion hindouiste (qui est le chef de famille) ?

 Réponse :

L’hindouisme est, après tout, une religion (ou, philosophie) très proche du Christianisme (la Bible), basée sur l’amour, et c’est ce que la Gîtâ reflète. C’est un amour conscient de ses responsabilités, manifesté dans le devoir envers la famille, et outre, comme la société, l’humanité toute entière. (Exemple, la vie de Mahatma Gandhi.) Le père est le chef de la famille, et donc responsable du bien-être de l’épouse et des enfants. Il est, au fait, le responsable. Sachez que chaque membre de la famille fonctionne comme ‘âme vivante’ et que tous doivent être harmonieusement voués à l’intérêt d’autrui, sans être embarrassé de désir égoïste, ainsi l’obligation familiale de part et d’autre est correctement accomplie, et les responsabilités endossées. Donc, l’organisation familiale s’effectuera comme il se doit entre époux et enfants. Des devoirs accomplis à la perfection sortiront des devoirs plus importants, même envers la société. Assumant les responsabilités d’une famille, nos épaules se fortifieront, et nous pourrons assumer d’autres responsabilités dans le détachement (l’action ou le service désintéressée). La famille aujourd’hui, c’est le monde de demain. Oui, il y a, d’après la Gîtâ une tradition familiale à observer, sinon … :

Les traditions immémoriales familiales et les codes de conduite périssent avec la destruction de la famille. L’immoralité (renaissance) prévaut dans la famille à cause de la destruction des traditions familiales. (1.40)

Et lorsque l’immoralité l’emporte, O Kŗşna, les femmes dans la famille évoluent corrompues ; quand les femmes sont corrompues, beaucoup de problèmes sociaux s’élèvent. (1.41)

Les qualités éternelles d’ordre social et des traditions familiales de ceux qui détruisent leur famille sont ruinées en commettant le péché de l’illégitimité. (1.43)

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